Leonardo da Vinci: Differenza bejn il-verżjonijiet

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L-ewwelnett, Leonardo da Vinci hu magħruf bħala pittor. Tnejn mill-pitturi tiegħu, ''[[Mona Lisa|La Gioconda]]'' u ''[[L-Aħħar Ċena Leonardo da Vinci|L-Aħħar Ċena]]'', huma pitturi famużi immens li sikwit isiru koji u parodiji tagħhom<ref name=HG/>, u d-disinn tiegħu ''ir-[[Raġel Vitruvjan]]'' hu wkoll użat f'għadd kbir ta' xogħlijiet derivati. Xi ħmistax il-xogħol biss għadhom jeżistu<ref>Quinze est le chiffre accepté par la plupart des [[Histoire de l'art|historiens de l'art]]. Les attributions d'autres œuvres à Léonard de Vinci sont encore discutées.</ref>; dan in-numru żgħir hu mħabba l-isperimentazzjoni konstanti u kultant diżastruża b'tekniki ġodda u l-prokrastinazzjoni kronika tiegħu<ref>Peter Hohenstaatt, ''Léonard de Vinci'', 1998, p.8, ISBN:3-8290-0711-6</ref>. Però, dawn il-ftit opri, flimkien mal-pitazzi tiegħu li fihom disinji, dijagrammi xjentifiċi u riflessjonijiet dwar in-natura tal-pittura, jifformaw wirt prezzjuż immens għall-artisti ta' warajh.
 
Bħala inġinier u inventur, Leonardo żviluppa ideat avvanzati ħafna għal żmienu, bħall-[[ajruplan]], l-[[elikotteru]], is-[[sottomarin]] u anke l-[[karrozza]]. Ftit ħafna mill-proġetti tiegħu seħħu jew setgħu iseħħu f'ħajtu<ref>. L-approċċ xjentifiku modern tal-[[metallurġija]] u tal-[[inġinerija]] kien għadu embrijoniku fl-epoka tar-Rinaxximent.</ref>, però xi ftit mill-invenzjonijiet żgħar tiegħu bħall-magna biex tkejjel il-[[Limitu tal-elastiċità|limitu elastiku]] ta' kabil daħlet fil-proċess tal-manifattura<ref>Xi wħud mill-invenzjonijiet, fost dawk l-aktar prattiċi ta' Leonard da Vinci, ġew rikonstitwiti fi stat li jaħdmu fil-mużew ddedikat lil Leonardo.</ref>. Bħala bniedem xjentifiku, Leonard da Vinci għamel progress kbir fl-għarfien tal-oqsma tal-[[anatomija]], tal-[[inġinerija ċivili]], tal-[[ottika]] u tal-[[Dinamika tal-fluwidi|idrodinamika]].
 
== Bijografija ==
=== Tfulija ===
<includeonly>
Léonard de Vinci est né le samedi {{Date|15|avril|1452}} « à la troisième heure de la nuit », c'est-à-dire trois heures après l'[[Je vous salue Marie|Ave Maria]], soit 22 h 30<ref name="Vezzosi1">Chapitre 1 : « Il était une fois à Vinci » de Alessandro Vezzosi, ''Léonard de Vinci : art et science de l'univers'', Gallimard, [[1996]].</ref>, d’une relation amoureuse illégitime entre [[Piero da Vinci|Messer Piero Fruosino di Antonio da Vinci]], [[Notaire public|notaire]], chancelier et ambassadeur de la République florentine et descendant d’une riche famille de notables [[italie]]ns, et une humble fille de paysans, Caterina, dans le petit village [[Toscane|toscan]] d’[[Anchiano]], un village situé à deux kilomètres de [[Vinci (Italie)|Vinci]]<ref group="Note">Vinci est à quatre-vingts kilomètres de [[Florence]] et à cinquante kilomètres de [[Pise]].</ref>, sur le territoire de [[Province de Florence|Florence]] en Italie<ref name="Chiesa">{{en}} Angela Ottino della Chiesa, ''The Complete Paintings of Leonardo da Vinci'', Penguin, [[1967]].</ref>{{,}}<ref name="AV">{{en}} Alessandro Vezzosi, ''Leonardo da Vinci : Renaissance Man''.</ref>. Une étude [[dactyloscopique]] de [[2006]] note que Caterina pourrait être une esclave venue du [[Moyen-Orient]]<ref>Selon Alessandro Vezzosi, directeur du Musée Leonardo da Vinci, il est établi que Piero était le propriétaire d'une esclave du Moyen-Orient appelée Caterina, qui a donné naissance à un garçon appelé Leonardo. Cette thèse que Léonard avait du sang [[arabe]] est soutenue par la reconstruction d'une empreinte dans {{en}} Marta Falconi, ''[http://www.foxnews.com/wires/2006Dec01/0,4670,LeonardoapossFingerprint,00.html Experts Reconstruct Leonardo Fingerprint]'', Associated Press Writer, {{1er}} décembre [[2006]].</ref>.
 
Léonard, ou plutôt Lionardo selon son nom de baptême<ref name="Vezzosi1" />, est baptisé puis passe ses cinq premières années chez son père à Vinci<ref name="Vezzosi1" />, où il est traité comme un enfant légitime<ref name="grandesdecouvertes">''Les grandes découvertes'', série connaissances et vie, éditions Christophe Colomb, [[1984]].</ref>. Il a cinq marraines et cinq parrains, tous habitant le village<ref name="Vezzosi1" />.
 
À cette époque, les conventions d’appellation modernes ne se sont pas encore développées en [[Europe]]. Seules, les grandes familles font usage du nom de leur appartenance patronymique. L’homme du peuple est désigné par son prénom, auquel on adjoint toute précision utile : le nom du père, le lieu d’origine, un surnom, le nom du maître pour un [[artisan]], etc. Par conséquent, le nom de l’artiste est ''Leonardo di ser Piero Da Vinci'', ce qui signifie ''Leonardo, fils de maître Piero De Vinci'' ; néanmoins le « Da » porte une majuscule afin de distinguer qu'il s'agit d'un patronyme<ref name="Vezzosi1" />. Léonard lui-même signe simplement ses travaux ''Leonardo'' ou ''Io, Leonardo'' (« Moi, Léonard »). La plupart des autorités rapportent donc ses travaux à ''Leonardo'' sans le ''da Vinci''. Vraisemblablement, il n’emploie pas le nom de son père parce qu’il est un enfant illégitime. « Vinci » provient du nom des « vinchi », plantes assimilables à des [[jonc]]s, utilisées dans l'artisanat toscan et poussant près du ruisseau Vincio<ref name="Vezzosi1" />.
 
En [[1457]], il a cinq ans quand sa mère se marie avec Antonio di Piero Buti del Vacca da Vinci, un paysan de la ville, avec lequel elle aura cinq enfants<ref name="Vezzosi1" />. Il est alors admis dans la maison de la famille de son père, du village de [[Vinci (Italie)|Vinci]] qui, entre-temps, a épousé une jeune fille d'une riche famille de [[Florence]], âgée de 16 ans, Albiera degli Amadori<ref name="Vezzosi1" />. Celle-ci, sans enfant, reporte toute son affection sur Léonard, mais elle meurt très jeune en couches, en [[1464]]<ref name="Vezzosi1" />. Considéré dès sa naissance comme un fils à part entière par son père, il ne fut cependant jamais légitimé. Son père se maria quatre fois et lui donna dix frères et deux sœurs légitimes venus après Léonard. Il aura de bons rapports avec la dernière femme de son père, Lucrezia Guglielmo Cortigiani, et laissera une note l'appelant « chère et douce mère »<ref name="Vezzosi1" />. Il est également élevé par son oncle Francesco qui joue un rôle important dans sa formation, et par son grand-père Antonio da Vinci qui lui apprend le don d'observation de la nature, lui répétant constamment {{Citation|Po l’occhio !}} (ouvre l’œil !)<ref>Milena Magnano, ''{{lang|it|Leonardo, collana I Geni dell'arte, Mondadori Arte}}'', Milano [[2007]], {{p.|138}}. {{ISBN|978-88-370-6432-7}}</ref>.
 
Livré à lui-même, il reçoit une éducation assez libre comme les autres villageois de son âge, apprend entre douze et quinze ans les rudiments de lecture, d'écriture et surtout d'[[arithmétique]] dans une ''scuola d’abaco'' (école d'[[Abaque (calcul)|abaco]]) destinée aux fils de commerçants et artisans<ref>[[Daniel Arasse]] ''Léonard de Vinci'' Hazan, [[2002]] {{ISBN|978-2-85025-825-1}} {{p.|39}}</ref>. Non « lettré », il n'y étudie pas le [[grec (langue)|grec]] et le [[latin]] (il apprendra imparfaitement ces deux langues que doivent maîtriser les savants et les lettrés qu'en autodidacte seulement à l'âge de 40 ans<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/11/05/01006-20111105ARTFIG00505-vie-privee-vie-publique.php|titre=Vie privée, vie publique|auteur=Paulin Césari|date=5 novembre 2011|site=Le Figaro Magazine}}</ref>), et une orthographe chaotique montre que cette instruction n'est pas sans lacune ; en tout cas, il ne peut prétendre à des études universitaires<ref name=Gille>{{référence insuffisante|Les ingénieurs de la Renaissance - [[Bertrand Gille (historien)|Bertrand Gille]]}}</ref>.
 
Sa grand-mère paternelle, Lucia di ser Piero di Zoso, [[Céramique|céramiste]] et proche de Léonard, est peut-être la personne qui l'initia aux arts<ref name="Vezzosi1" />. Un présage connu rapporte qu'un [[Milan (oiseau)|milan]] venu du ciel aurait fait un vol stationnaire au-dessus de son berceau, la queue de l'oiseau le touchant au visage<ref name="LB" />{{,}}<ref>[[Sigmund Freud]], ''[[Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci]]''.</ref>.
 
[[Giorgio Vasari]], le biographe du {{XVIe siècle}} des peintres de la Renaissance, raconte, dans ''[[Le Vite]]''<ref>[[Giorgio Vasari]] le cite et décrit sa biographie dans ''[[Le Vite]]'' dans lequel il utilise l'orthographe ''Lionardo da Vinci'', Vol. IV, {{p.|561}} — édition 1568</ref> ([[1568]]), l'histoire d'un paysan local qui demanda à ser Piero<ref group="Note">« Ser » Piero désigne le père, ser est une contraction du latin « senior » (« signore ») et était un petit titre pour les notaires et les prêtres</ref> que son talentueux fils peigne une image sur un bouclier de bois utilisé comme épouvantail, une [[rondache]]. Léonard, rassemblant différentes parties d'animaux qu'il observait attentivement lors de ses pérégrinations dans la campagne, peignit une image représentant un [[dragon (mythologie)|dragon]] crachant du feu, si réussie que ser Piero la vendit à un marchand d'art florentin, lui-même la revendant au duc de [[Milan]]. Entre-temps, après avoir réalisé un bénéfice, ser Piero acheta une plaque décorée d'un cœur transpercé d'une flèche qu'il donna au paysan<ref name="Vasari">[[Giorgio Vasari]], ''[[Le Vite]]'', [[1568]] ; réédité par Penguin Classics avec une traduction de George Bull en [[1965]].</ref>. Cette anecdote est cependant à prendre avec précaution car, selon Paul Barolsky, de nombreux récits des ''Vite'' constituent de pures inventions poétiques<ref>Paul Barolsky, professeur d’art et littérature de la Renaissance italienne à l’[[Université de Virginie]], « Le génie littéraire de Giorgio Vasari », conférence à l'Auditorium du Louvre, 26 septembre [[2011]]. Voir aussi Paul Barolsky, ''Why Mona Lisa Smiles and Other Tales by Vasari'', The Pennsylvania State University Press, [[1991]], résumé [http://www.psupress.org/books/titles/0-271-00719-2.html en ligne].</ref>.
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==Noti u referenzi ==